Dérèglement climatique, mode d’emploi.
Alors que le 69ème Assemblée Générale des Nations Unies (ONU) s’est organisée à New York autour d’une centaine de chefs d’Etat pour discourir sur l’évolution du climat de notre planète, quelques ONG ont organisé ici où là quelques manifestations pour alerter le public. Le 21 septembre se sont organisés de nombreux rassemblement dans les capitales de nombreux pays comme à Paris, New York ou Rio. Je vous propose ici de prendre conscience des actes possibles que chaque citoyen du monde peut faire chaque jour pour s’inscrire dans ce mouvement.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières est encore plus vrai lorsqu’on parle du réchauffement climatique. Alors en vous proposant quelques gestes simples, je m’inscris ici en opposition à toutes celles et ceux qui disent « qu’est que j’y peux? ». Il n’y a pas de petits gestes pour les grandes causes ! il y a juste des fauteurs habités par un esprit de soumission pathologique à une société courtisane.
Alors à la question: Et moi, qu’est-ce-que je peux faire? je réponds:( en relation avec notre santé)
Manger moins de viande: l’agriculture représente 25% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les pays industrialisés. Produire 1 Kg de viande de boeuf engendre 50 à 100 fois plus de GES que produire du blé.
Limiter les produits raffinés: Que ce soit les pains, pâtes, sucres, plats cuisinés, en diminuant leurs achats nous favorisons largement notre santé et l’empreinte carboné diminue aussi. Les systèmes de production industriel gros consommateur d’énergie électrique notamment perdent de leurs poids financiers.
Boire de l’eau du robinet: C’est indispensable même si celle-ci représente de nombreux inconvénients. La solution proposée par l’utilisation d’osmoseur est, à mon sens, une bonne voie à condition de réinformer cette « première matière » correctement. Il est aussi important que laisser reposer avant de boire l’eau pour évacuer le chlore. Celui-ci est un véritable poison pour notre flore intestinale. A terme ingérer du chlore, c’est se condamner à une transformation de notre microbiote intestinal ce qui mène directement au maladie de types civilisation par porosité intestinal.
Pratiquer l’art de la cuisine: Cuisiner le plus régulièrement possible correspond à une bonne hygiène de vie. Se procurer des produits de bonne qualités, les cuisiner, inventer des plats de saison en respectant la philosophie du locavor et de la fraich’attitude, c’est se donner des chances d’avoir une excellente vitalité de manière durable tout en limitant les GES.
Privilégier la marche à pied : Plutôt que les transports public, il est bénéfique de marcher. Aujourd’hui plus de 70 % des habitants des pays modernes habitent dans un cadre urbain. Hors entre les différentes propositions de transport en commun et la voiture, nous ne marchons presque plus alors qu’on sait que le corps ne demande qu’à bouger.
Eviter les ascenseurs et les Escalators. Monter ou descendre les escaliers favorise la vascularisation sanguine et l’oxygénation du cerveau. La vascularisation est primordiale dès que l’on parle de santé puisque c’est le sang qui fournit les différents nutriments dont oxygène aux organes.
Baisser la température de l’habitation. La température moyenne d’un corps humain a augmenté d’environ 1° depuis le début du siècle dernier. Le métabolisme du monde du vivant est immanquablement influencé par la température. Le monde des bactéries est très sensible au terrain dans lequel elles évoluent. Ainsi dormir dans une chambre trop chaude pourrait ce traduire par un ou plusieurs dysfonctionnements biologiques
Accepter l’idée de la décroissance. Les décroissants prônent une baisse de l’activité économique par des réductions drastiques du consumérisme. Sans tomber dans la caricature ni l’excès, il est évident que de nombreux petits gestes doivent être en relation avec le principe de la décroissance. Ainsi éteindre les lumières, jeter le moins possible mais récupérer le mieux possible, économiser et dé-consommer représente une voie des plus enrichissante personnellement et collectivement. Tous ces actes remettent les habitudes de vie en cause jusqu’à une remise en cause de votre choix de vie personnelle.
Méditer chaque jour quelques minutes. C’est une pratique ancestrales qui fait de plus en plus ses preuves en science médicale. Revenir sur sa journée, c’est aussi se préparer à bien dormir après avoir fait une analyse de ses sentiments et de ses émotions. Ainsi acheter, consommer, posséder, …etc.. prend une autre dimension et s’inscrit dans un fonctionnement plus proche des besoins de notre planète. La retrospection personnelle est un outil simple rapide et efficace sur de nombreux plans entre santé et climat.
Lire plutôt que téléviser. Chercher à développer son « capital-critique » en cherchant des lectures enrichissante sans s’adonner à des ersatz de culture que sont les émissions de télé-réalité de jeux et bien d’autres. La lecture est un plaisir écolo-nomique qui ressemble à une promenade en campagne. Le regard se pose là où il veux. L’équilibre demande de l’énergie sourde mais c’est aussi une prise direct avec ses propres réalités.
Bien dormir. Le corps a besoin de rythme. C’est une évidence, dormir n’est pas une perte de temps mais bien un besoin physiologique. Le corps s’encrasse le jour et se nettoie la nuit. Dormir son comptant et au bon moment et un moyen des plus simple pour être climatiquement économe. La nuit la consommation énergétique est moindre si on dort. Les besoins de la planète rejoigne ici ceux d’une bonne et belle santé.
Pratiquer une activité physique dans la nature. Jardiner, courir, faire du vélo, faire de la voile, …ETC…, c’est être plus près des besoins physiologiques et psychologiques de l’homme de manière générale. Avoir un chien comme compagnon apporte des occasions plus nombreuses et plus régulières de promenade.
Exiger un espace personnel. Chaque citoyen doit être maître d’un espace sur le plan physique psychique et énergétique pour préserver son intégrité et donc favoriser son bien-être.
Oublier la climatisation. Que ce soit en voiture, dans l’appartement ne pas utiliser, sauf exemption, la climatisation c’est aussi favoriser son propre système immunitaire. En effet, transpirer est un acte naturel qui permet de réguler la température du corps mais on oublie trop souvent que celui-ci sait aussi excréter des substances nuisibles. La peau est un émonctoire naturel important et ne pas suer c’est se priver de cette fonction biologique de première ordre.
Limiter autant que possible les voyages. Le co-voiturage est une formule de plus en plus prisé par les jeunes, c’est limiter l’empreinte écologique mais on oublie que c’est aussi s’offrir des contacts improbables qui participent largement à notre besoin de culture.
Alors que l'échec des négociations à Copenhague en 2009 a longtemps laissé penser qu'aucun accord international sur le climat ne pourrait plus jamais voir le jour, le pessimisme a de nouveau laissé place à une volonté d’engagement devant l’urgence à poursuivre les efforts en matière de réduction de GES.
Pourtant la partie n'est pas gagnée bien que de nombreuses ONG agissent sérieusement. Le doute plane sur la réelle volonté des pays de s'engager, pays qui laissent volontiers la part beaucoup trop belle aux financiers. Certains chefs d'États ne cachent pas non plus leur scepticisme quand à la nécessité d'agir. C'est le cas des représentants du Canada, de la Russie ou plus récemment du premier ministre australien qui ne sera d'ailleurs pas présent à New York. Le réchauffement climatique est «une connerie absolue» a-t-il proclamé par le passé. A-t-il des enfants celui-là?
Pour conclure, la liste que je vous propose ici n’est pas limitative, je vous demanderai même de la compléter! … Ce sera aussi le « geste de plus » qui pourrait influencer le monde économique