La météo du pire ! ! !

Publié le par Aspu

La météo du pire ! ! !

A l'initiative de l'Organisation météorologique mondiale, agence des Nations unies, un millier de scientifiques ont débattu autour du thème, «la météo, quel avenir?» à l'occasion de la première conférence mondiale sur la météorologie pendant ce mois d’aout à Montréal.

Près de 10 ans après l'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto qui visait à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la question n'est plus d'établir si le réchauffement de la Terre va avoir lieu. «C'est irréversible et la population mondiale continue d'augmenter, il faut que l'on s'adapte», observe Jennifer Vanos, de l'Université Texas Tech.

En une seule décennie, celle du XXIe siècle a vu la température moyenne de la surface de la planète augmenter de 0,47°. Or, une hausse d'un degré génère 7% plus de vapeur d'eau dans l'atmosphère, et comme l'évaporation est le moteur de la circulation des flux dans l'atmosphère, une accélération des phénomènes météorologiques devient inévitable.

L’Organisation météorologique mondiale a modélisé notre météo d’ici 2050, sous l’influence du dérèglement climatique de la Terre. Turbulences aériennes accrues, épisodes polaires et caniculaires toujours plus extrêmes, vagues géantes dans les océans. Les spécialistes mondiaux du climat ont brossé un tableau apocalyptique de la météo des prochaines décennies

D'autant que les scénarios retenus par la communauté scientifique privilégient une hausse de 2° de la température moyenne à la surface de la Terre d'ici 2050.

«Effet d'amplification»

Le défi pour les météorologues est donc désormais d'inclure la «force additionnelle» créée par le réchauffement climatique dans des modèles de prévision toujours plus complexes, explique M. Wang. Il ne s’agit plus seulement de réchauffement mais bien d’un dérèglement planétaire du climat. «Les nuages vont se former plus facilement, plus rapidement et les pluies vont être plus violentes», engendrant davantage d'inondations soudaines, note Simon Wang, de l'Université Utah State. D'une manière générale, relève ce chercheur américain, la hausse des températures va avoir «un effet d'amplification sur le climat tel qu'on le connaît actuellement». « Les épisodes de grand froid, tel le vortex polaire qui s'est abattu cet hiver sur une grande partie de l'Amérique du Nord, seront plus marqués, plus extrêmes, tout comme les vagues de chaleur et les périodes de sécheresse », ajoute-t-il.

Turbulences doublées

D’après le météorologue de l'Université britannique de Reading, Paul Williams et après des semaines de calculs, son verdict est sans appel: «le changement climatique donne plus de force aux courants d'airs rapides situés à une dizaine de kilomètres d'altitude, où les avions de ligne évoluent. On les appelle les jet-streams. D’ici 2050, vous passerez deux fois plus de temps en vol dans des turbulences.» Il note qu'actuellement, en moyenne, seulement 1% du temps de vol des avions commerciaux subit des turbulences, et souligne que si la concentration de dioxyde de carbone augmente de façon exponentielle dans les prochaines années, «on ne sait pas comment les avions vont réagir» à ces masses d'air très agitées.

«Vagues monstrueuses»

Et pas question de se rabattre sur le transport maritime pour voyager en toute quiétude: il faut en effet s'attendre à des vagues monstrueuses sur les océans. «Les compagnies de transport maritime rencontrent toujours plus de vagues énormes», dont certaines font 40 mètres de hauteur alors qu'auparavant 20 mètres était exceptionnel, dit Simon Wang, de l'Université Utah State. De nombreux bateaux-porte-conténaires ont déjà sombré à cause de ces violentes et soudaines vagues.

«Ce n'est que le début du changement climatique, car les océans auront beaucoup plus d'impact en libérant davantage de chaleur et davantage de vapeur», avertit-il. Il faut aussi noter l’acidification des océans ce qui contribuera à des conséquences incalculables en ce qui concerne l’écosystème marin.

D'autant que l'épaisse calotte glaciaire du Groenland a commencé à fondre et pourrait à terme engendrer une hausse de 6 mètres du niveau des océans, rappelle Eric Brun, chercheur chez Météo-France et auteur d'une récente étude sur le sujet. Ce qui engendrerait un grand chambardement de la population puisque de nombreuses métropoles disparaitraient, y compris des villes comme Lille. Comment s’occuper de tous ces millions de réfugiés climatiques qui déferlerons d’ici à 15 ans dans des régions déjà bien peuplées?

Face à tant de bouleversements, Jennifer Vanos, biométéorologue à l'Université Texas Tech, estime qu'il y a urgence à modifier l'urbanisme des villes et les modes de vie en fonction de cette nouvelle réalité, afin de tenter de protéger les populations et il admet aussi que les prévisions sont périlleuses, complexes et qu’elles doivent être considérées qu’au plan mondial. Ceci pose la question de la souveraineté des états.

Conséquence sur la santé

Mais tout ceci n’est pas sans conséquence sur la santé humaine.Si l’homme a la faculté de s’adapter à un changement progressif tant qui ne dépasse pas certaines limites, il est très vulnérable face à des variations de grandes ampleurs sur une période court. Le dérèglement climatique qui nous intéresse ici s’inscrit dans ce changement trop rapide pour que l’homme s’adapte facilement. Il peut donc mourir de ses propres travers.

Les hommes se sont adaptés très finement à leur environnement. Ce n'est certainement pas un hasard si les grandes maladies de civilisation se développent comme des épidémies dans tous les lieux où les populations abandonnent leur mode de vie traditionnel.

Chacun sait par sa seule observation qu’il est difficile de s’adapter à un changement de temps rapide. Les rhumatisants et les artrosiques le mesure par une augmentation de leurs douleurs, les médecins le mesurent par la fréquentation de leurs cabinets, l’instituteur le ressent dans l’attitude de ses élèves. Tous ressentent la variation et l’amplitude de température de manière empirique. Il existe une étude, réalisée en Côte-d’or, qui en fait la preuve. Il a été démontré que le nombre d’infarctus du myocarde varie de 140° dès que la température moyenne varie de 4° en 24 heures.

Nul ne peut douter qu’il y a là un sujet d’inquiétude bien légitime, un redoutable défi posé par l’évolution climatique à la communauté internationale et qui, en fin de compte, concerne chacun d’entre nous. En effet les phénomènes qui nous intéressent ici sont directement en lien avec nos habitudes de consommation. Notre confort a un prix, il est sournois et à des année-lumières de nos seules préoccupations économiques.

L’écosystème viral et bactérien

Le modèle d’adaptation à l’environnement ne concerne pas seulement les hommes il s’intéresse aussi au système bactérien et aux virus. Ainsi les émergences de nouveaux virus sont d’ordinaire l’aboutissement d’une succession de modifications variés sur plusieurs étapes. elles font intervenir trois groupes de facteurs parfaitement intriqués:

de nature génétique concerne la forme même de l’ADN par des « erreurs de recopiage » des protéines.

lié à l’activité humaine: déforestation, utilisation de produits chimiques, l’urbanisation anarchique, la gestion de l’environnement en général et de l’eau en particulier.

les effets du dérèglement climatique qui font varier les territoires de prédilection des virus comme des bactéries.

En conséquence, dans un tel enchevêtrement les hypothèses seront bien plus nombreuses que les faits avérés par une science débordée.

Ainsi l’homme est devenu la victime de ses propres chimères. Le développement qu’il a cru salvateur pour son bien-être est devenu le piège inexorable. http://aspu.over-blog.com/sant%C3%A9-/-pib

Mais ce n’est pas tout? nous assistons déjà à une transformation profonde de notre écosystème. Les experts mesurent les effets sur la banquise qui disparait. Cette manifestation du dérèglement climatique est en lien avec un nouveau phénomène qui apparait dans le dermafroste. Il s’agit de terres gelées qui en se réchauffant laissent apparaitre d’énormes cavités souterraines. Dans un cas comme dans l’autre, il y a danger pour l’homme. En effet la production d’énormes masses de gaz de méthane propice au réchauffement climatique mêlée avec une non moins énorme masse d’eau nouvelle ne peuvent qu’amplifier l’apparition de nouveaux virus et de bactéries. Ces nouveaux agents inconnus jusqu’à aujourd’hui peuvent provoquer des pandémies rapides comme une éclaire. Quel virus, quelle bactérie est enfouie dans la terre ou la glace et qui est prête à se réveiller? Personne ne le sait vraiment, aucun laboratoire n’est en mesure de prendre des précautions.

Le phénomène du dérèglement climatique est en route, il est inexorable. Nous pouvons affirmer dès aujourd’hui que notre humanité est en grand danger et ce à cause des méandres chimériques des cerveaux accro aux pouvoirs que sont ceux d’une élite perverse. Pourtant ce sont ceux-là même que le peuple admire....

Lecteurs sachant lire, je vous salue

Publié dans Généralités

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A
A mon sens il y a beaucoup trop d'illusion dans la tête de l'homme.... et déreglement en signifie pas seulement réchauffement.
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L
Une solution au réchauffement climatique est le mouvement weforest.org
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