Vaccination obligatoire

Publié le par aspu

“Les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la polio sont obligatoires. Votre enfant doit effectuer les rappels. Une séance de vaccination sera organisée à cet effet ... etc..." La vaccination est-elle obligatoire et quand vacciner? Qui vaccine et qui est vacciné? Où doit-on être vacciné? Avant d’obtempérer à ce genre de courriers, il convient de considérer quelles sont les obligations légales et les conditions d’application de ces obligations. Tout comme les antibiotiques, la vaccination n’est pas automatique !... Chez le médecin ou chez le pharmacien, on trouve différents dépliants incitant à la vaccination. Or les calendriers de vaccinations proposés au public ne distinguent pas clairement les vaccinations  obligatoires de celles seulement « recommandées » par le ministère de la Santé ou… par les laboratoires. Il ne faut pas se fier à ces documents mais seulement aux références légales. Devant les pressions, il faut dialoguer pied à pied, en s’appuyant sur les textes… et en restant toujours courtois (si possible !...).

IL est bon de savoir que la mise en œuvre des politiques vaccinales relève de très nombreuses administrations : secrétariat d’État à la Santé, Caisse nationale et caisses primaires d’assurance maladie, médecine scolaire et médecine du travail, médecine infantile, inspection académique, caisses d’allocations familiales… Il existe des logiciels comme SVP-micro (Suivi vaccinal de la population) qui permettent à ces administrations de vous rappeler à l’ordre pour le respect d’une obligation mais aussi pour vous pousser à effectuer une vaccination non obligatoire. Ces systèmes sont bien souvent sponsorisés par les laboratoires pharmaceutiques comme Pasteur-Mérieux. D’où un certain flou dans les outils de communication couramment distribués dans des lieux stratégiques. Ce « flou artistique » participe à une culture de la peur engendrant un besoin de rassurance principalement chez la nouvelle maman.

Quelles sont les vaccinations légalement obligatoires en France ?

Seuls quatre vaccins sont légalement obligatoires pour tous les jeunes enfants : BCG, vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la polio. En outre, les vaccins sont obligatoires pour les adultes exerçant certaines professions. Dans tous les cas, ces vaccinations peuvent être faites par le médecin de votre choix. Il n’est jamais obligatoire de se faire vacciner lors d’une séance de vaccination collective ou par un service de vaccination.

Quand les 3 vaccins obligatoires pour les enfants doivent-ils être faits ?

- Vaccins contre la diphtérie et le tétanos : les vaccinations complètes (3 injections à un mois d’intervalle plus 1 rappel au bout d’un an) doivent avoir été effectuées avant l’âge de 18 mois. Les rappels prévus à 6 ans et 11-13 ans sont seulement recommandés. On notera que la loi précise que les deux vaccins doivent être faits ensemble. En cas de retard dans le respect de l’obligation, les vaccins et le rappel au bout d’un an ne peuvent plus être exigés à partir de l’âge de 10 ans révolus. Toutefois, ils restent obligatoires pour la fréquentation d’un établissement scolaire.

- Vaccin contre la polio : vaccination complète (3 injections ou 3 vaccins oraux) avant l’âge de 18 mois. Un rappel doit être fait l’année suivante. Un second rappel est obligatoire au bout de cinq ans si la primo-vaccination a été faite par le vaccin oral. Hormis ce cas, les rappels prévus à 6 ans et 11-13 ans sont seulement recommandés. En cas de retard dans le respect de l’obligation vaccinale, les rappels doivent être terminés avant 13 ans. Ni le vaccin, ni les rappels ne peuvent plus être exigés à partir de 15 ans révolus. Toutefois, le vaccin reste obligatoire pour la fréquentation d’un établissement scolaire.

-  Le cas du BCG (vaccin contre la tuberculose) :

D'après le décret n° 2007-1111 du 17 Juillet 2007, la vaccination BCG n'est plus obligatoire. Les recommandations sont les suivantes : 1 injection (pas de rappel) se fait après un test tuberculinique et uniquement si le test est négatif. Un second test est fait dans l’année qui suit la vaccination, une revaccination est possible si le test tuberculinique reste négatif après la première vaccination. Bien qu’il soit souvent recommandé et pratiqué dès la naissance ou chez les jeunes enfants, le BCG n’est légalement exigible qu’à l’entrée à l’école ou dans tout établissement accueillant des enfants et au plus tard à l’âge de 6 ans. En outre, un contrôle par test tuberculinique est fait à 11-13 ans (à l’entrée en classe de sixième). Lors de ce contrôle, si le test est négatif, l’enfant ne peut pas être revacciné s’il a déjà reçu deux BCG. En cas de retard dans le respect de l’obligation, le BCG peut être exigé au contrôle prévu à 11-13 ans et durant toute la scolarisation.

Qu’en est-il des accidents après une vaccination ?

Les accidents post-vaccinaux sont un sujet tabou en France. Il est malséant d’en parler, remarquait déjà, il y a vingt-cinq ans, le Dr Pradal dans son manuel Les Grands Médicaments (éd. du Seuil). La presse spécialisée en signale de nombreux cas, mais même pour les accidents survenus chez des patients français, c’est souvent dans la presse médicale étrangère qu’il faut aller en chercher la description détaillée. Déjà au siècle dernier, les controverses sur les accidents dûs au vaccin antivariolique faisaient rage. Forts de leurs appuis politiques, et leur zèle scientifique aidant, les vaccinalistes niaient l’évidence. Ils mettront de longues années avant de reconnaître que le procédé de vaccination de bras à bras (on vaccinait avec les sérosités prises directement sur des pustules de varioleux) provoquait de nombreux accidents, dont des varioles et la transmission de maladies graves telles que la syphilis. Progressivement, les vaccins furent mieux purifiés et atténués. Mais des accidents graves continuaient à se produire, dont certains aboutissaient à des décès ou laissaient des séquelles invalidantes : eczéma géant et parfois généralisé, encéphalites, accidents oculaires pouvant entraîner la cécité, accidents rénaux... Mais chut !... On vaccine… et si possible dès la maternité!...

 

Le lobbying des labos !

 Le marché des vaccins (environ 20 milliards de francs en 1995) ne représente que 2 ou 3 % du marché mondial des médicaments mais c’est le secteur qui connaît la plus forte expansion (avec une croissance de 10 à 15 % par an). De quoi attiser les appétits : SmithKline-Beecham et Pasteur-Mérieux, les deux leaders mondiaux des vaccins, ont changé de nom au début de l’année 2000. Le premier, après sa fusion avec le laboratoire Glaxo, devient Glaxo-SmithKline, le plus important groupe pharmaceutique mondial. Après fusion de l’Allemand Hoechst avec le Français Rhône-Poulenc, Pasteur-Mérieux, qui était une filiale de ce dernier, devient Aventis Pasteur. Une puissante coalition d’intérêts regroupe les laboratoires et certains chercheurs à travers le monde

Ces lobby, très présents dans tous les Parlements et dans les bureaux des ministères, utilisent une stratégie bien rodée. A coup de subventions dans le monde des associations, des colloques et symposiums où grands patrons et chercheurs multiplient les informations alarmistes sur la base de statistiques tronquées qui surestiment la gravité des maladies, mais oublient les accidents post-vaccinaux, les esprits sont préparés. Les médias sont largement sollicités pour relayer les discours prétendûment scientifiques. Médecins et pharmaciens sont inondés de dépliants destinés à leurs patients. Cette même politique de marketing outrancier est utilisée par les organismes officiels (Comité français d’éducation pour la santé, Caisse nationale d’assurance maladie) et ont réussi à imposer le vaccin triple rougeole-rubéole-oreillons et contribué à la vaccination de masse contre l’hépatite B. Ce lobbying, à l’œuvre dans le monde entier, est très présent au sein des organismes internationaux. La victime de tout ce tapage en est la maman qui va mettre toute sa confiance dans ce grand orchestre grâce à la peur qu’il a suscitée.

Les vraies priorités :

L’hygiène et l’approvisionnement en nourriture de bonne qualité et en eau propre, (principe de la naturopathie) sont la meilleure manière de déveloper un terrain immunitaire propice à une bonne santé . Mais déjà à l’époque de Pasteur, le combat contre la vaccination existait. Le Professeur Claude Bernard tenait le discours suivant : " le microbe n’est rien, le terrain est tout ! ". Même le grand Pasteur se serait rendu à ce discours sur son lit de mort. Rien n’a véritablement évolué depuis sinon que la puissance financière des opérateurs industriels pharmaceutiques dame le pion à toutes initiatives pouvant perturber leur marche en avant. Certains en parlent pourtant, comme  le Pr Banerji, professeur de santé publique à New Delhi, expert auprès de l’OMS et l’un des signataires du manifeste d’Anvers, qui critiquait vivement le programme des vaccinations de l’Inde : "absence de données épidémiologiques sérieuses, surestimation des taux de vaccination, dissimulation des accidents postvaccinaux, coût élevé des vaccinations massives".

Pour le Pr Banerji, qui n’est pas un opposant de principe aux vaccins, " les programmes de vaccination sont répandus dans le monde entier sur la base d’une propagande mensongère, sans que l’ampleur réelle des problèmes de santé ait été mesurée. Ils ne servent qu’à créer un marché des vaccins. Au lieu de servir la santé (des pays du Sud), ils n’aboutissent qu’à les asservir un peu plus".

     

Juste un conseil :

   

Lorsque vous recevez un courrier, le plus souvent vous n’aurez pas à répondre, sauf s’il s’agit d’une mise en demeure précise et s’appuyant sur les textes légaux (courriers provenant notamment d’un employeur ou d’un chef d’établissement scolaire). Lorsqu’un directeur d’école, de crèche ou d’établissement sanitaire exige oralement une vaccination ou un rappel de vaccination, il faut lui demander de préciser par écrit sa demande avec les références des textes sur lesquels il s’appuie. Bien souvent, les personnes en charge de responsabilité savent tout cela mais ils rentrent dans une action de routine que les « ventre-mous » laissent se développer sans mots dire. Serez-vous de ceux-là ? 

De nombreuses associations traitent de cette question. Elles sont présentent un peu partout, Soyez acteur de votre santé et de votre bien-être en cherchant des réponses à vos inquiètudes et pour vos commentaires .....

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