Pour l’avenir de nos abeilles mais pas que…
Pour l’avenir de nos abeilles mais pas que… :
Plus connus sous leurs noms commerciaux : Cruiser produit par SYNENTA, Poncho et Gaucho par BAYER, les néonicotinoïdes sont une classe d'insecticides neurotoxiques, présents sur le marché depuis 1994. Ils sont systémiques, c'est-à-dire qu'ils sont diffusés dans l'ensemble des parties de la plante, y compris les fleurs, dans lesquelles les abeilles vont puiser le pollen et le nectar.
Les néonicotinoïdes agissent sur le système nerveux central des insectes de manière général mais pas que…
l’acétamipride et l’imidaclopride thiaclopride
AU début est la nicotine :
Comme leur nom l’indique, les néonicotinoïdes sont des molécules analogues à la nicotine. « L’effet insecticide » de la nicotine contenue dans les feuilles de tabac est connu depuis le XVIIème siècle. Des chimistes ont amélioré sa capacité de nuire aux insectes en y ajoutant un atome de chlore, qui empêche une métabolisation rapide par l’organisme. Résultat : les néonicotinoïdes se fixent sur les mêmes récepteurs du système nerveux central que la nicotine, mais alors que cette dernière est dégradée en quelques heures, ils y restent fixés de manière irréversible. Ce qui entraîne, chez les insectes exposés, une excitation permanente des cellules nerveuses (neurones) et donc des modifications comportementales, une baisse de la fertilité, un affaiblissement du système immunitaire, voire une paralysie conduisant à la mort. Mis sur le marché au début des années 1990, ces insecticides sont les plus utilisés au monde. Ils enrobent souvent les semences (maïs, tournesol, betterave…), mais peuvent aussi être épandus, par exemple dans les champs de colza ou sur les arbres fruitiers. Dans tous les cas, ces insecticides sont dits « systémiques » : absorbés par la plante, ils sont transportés par le système vasculaire vers les racines, les feuilles, les fleurs et même le pollen ou le nectar. Or cet effet dure tout au long de la croissance de la plante, si bien qu’à tout moment, si un insecte s’aventure à la grignoter, il se trouve exposé aux effets toxiques de l’insecticide.
Des tests adaptés et des risques patents ? ..
Sous serre et en laboratoire, les expériences montrent les effets délétères des néonicotinoïdes sur les capacités de communication et d’apprentissage, la prise alimentaire, la locomotion, l’immunité et la fertilité des abeilles, même à très faibles doses. Or les tests toxicologiques réglementaires réalisés en vue de l’homologation des produits ne prennent pas en compte les effets chroniques de ces faibles concentrations : ils se concentrent sur la toxicité aiguë des produits sur de courtes périodes. Il faut dire qu’on trouve plus de solutions là où l'on en cherche. Et le lobbys de industriels de l’agrochimie se contenterons toujours d’orienter leurs recherches dans un sens commercial en négligeant celui de la sécurité des citoyens comme des effets néfastes possibles sur la végétation ou les animaux qui se nourriront avec ces produits contenant ces polluants, quelque soit la dose. Ce problème de test, en ce qui concerne la qualité et leur utilisation, est de plus en plus prégnant pour les Autorité National de Sécurité Sanitaire française ( AMSES ) puis qu’il est question de faire une évaluation des risques chez les fleuristes. Est-ce là le début d’une véritable prise de conscience ? Pourquoi pas mais n'est-il déjà pas trop tard ? Il y a déjà bien longtemps que les média télévisés ou non, M6 ou France 2 parmi eux informent en 2010 que dans les fruits et légumes vendus en France on pouvait trouver plus de 40 pesticides , donc des néonocitinoides, une chose est sûre un cocktail chimique détonnant pollue nos fruits et légumes et notre alimentation en générale. Ce qui à de quoi nous interpeller sur les questions de risques sanitaires publics et le sérieux de toutes ces organisations plus ou moins subventionnées par les pouvoirs publics. Je ne peux pas ne pas citer ici les livres et interviews de Corinne Couget décédée dans des circonstances mystérieuses alors qu’elle se battait toute seule pour notre santé, après avoir été percutée par un train. L'enquête a conclu à un suicide…
Chronique annoncée d’une disparition ?
En près de trente ans, l’Allemagne a vu sa population d’insectes volants chuter de plus de 75 % ( PlosOne, 18 octobre 2017). En cause : les modifications des paysages, l’exploitation agricole accrue, le changement climatique… et les insecticides dont les néonicotinoïdes. Ce résultat est particulièrement inquiétant au regard du rôle des pollinisateurs dans la reproduction des plantes sauvages et même dans la production agricole : en moyenne, les rendements augmentent de 30 % lorsque plus de trois espèces de pollinisateurs butinent une même parcelle. L’économie de notre alimentation est directement liée à ces polluants. Les néonicotinoIdes altèrent les neurones du cerveau et ses structures mais aussi le système immunitaire ce qui entraine un grand nombre de pathologies. Les quantités utilisées de ces polluants sont exponentielles avec environ 40 Tonnes pour 10 ans, ce qui permet de tuer un nombre monstrueux d’insectes et d’abeilles mais aussi des citoyens. Le solutionisme technologique se limite à énumérer les problèmes mais pas capable de faire des parades efficaces qui plus est, il existe une coformulation jamais testée entre les agrégats chimiques. Quelles actions peuvent être opposées à cette solution ?
Nos structures institutionnelles ont des idéaux sans éthiques et utilisent des modèles non sécurisés en terme de santé publique. La Porosité entre les idées d’un économiste et celles d’un scientifique provoque des antagonismes dévastateur quant à leurs effets. Les fabricants cherchent à batailler substance par substance car le délai d’étude sera de plus en plus long et donc plus rentable quant à leurs utilisations. Ce qui leur donne le temps de mettre sur le marché des dizaines de nouvelles molécules encore plus rentables. L’agrochimie cherchera donc à vendre en permanence de nouvelles substances, qu’elle cherchera à vendre toujours plus cher et en plus grande quantité. Est-ce pour le bien de notre humanité ? Les algorithmes économiques ne sont-ils pas pathogènes ?
Quels effets sur la santé humaine ?
Plus d’un quart de siècle après leur mise sur le marché, on manque encore d’études sur la toxicité de ces perturbateurs endocriniens pour l’être humain. Très peu d’études évaluent les effets des néonicotinoïdes sur la santé humaine.
L’analyse de l’ensemble des publications scientifiques entre 2005 et 2015 n’en a en effet repéré que huit (1). Quatre études pointent les conséquences potentielles développementales ou neurologiques d’une exposition chronique à faibles doses : malformation congénitale du coeur (tétralogie de Fallot), anencéphalie (absence partielle ou totale de cerveau et de crâne à la naissance), augmentation du risque d’autisme et de troubles musculaires, dégradation de la mémoire. Des effets morbides contestés par les fabricants mais reconnus par l’Autorité européenne de sécurité des aliments qui a déclaré, en 2013, que « deux néonicotinoïdes, l’acétamipride et l’imidaclopride, pouvaient avoir une incidence sur le développement du système nerveux humain ». Chez l’animal, les études montrent que certains de ces produits agiraient comme perturbateurs endocriniens ou pourraient être cancérigènes (2). Dès 2002, l’Agence américaine de protection de l’environnement a d’ailleurs classé le thiaclopride en catégorie 2 (substances suspectées d’être cancérigènes pour les humains). Alors que 100 % des fruits et légumes (sauf les nectarines et les tomates) contiennent au moins une trace de néonicotinoïdes aux États-Unis (3) et que 90 % des Japonais testés en 2014 étaient positifs à quatre néonicotinoïdes (4), mais on dit toujours ignorer leurs impacts réels sur notre santé mentale et physique. Nous cacherait-on quelque chose ?
Pourtant on sait qu’un cocktail de 6 produits chimiques vont perturber notre métabolisme en polluant la structure de l’ADN de nos cellules. C’est ce qu’on appellent en tant que citoyen quidam, les cancers, mais chute ! Les pouvoirs publics laissent le trouble opérer en étant le moins claire possible…Nous sommes toutes et tous des victimes potentielles de ces agissements honteux de pervers inféodés peuplant des industries pathogènes mais si rentables !
Un grand désordre neuro-hormonal :
Tous fautifs et tous contaminés semble être la seule conclusion acceptable par toutes les parties. On constate quelques conséquences directes à ce comportement pour le moins inadéquate mortifère :
- les poissons se féminisent,
- Les escargots de mer voient apparaître des « femelles à penis »,
- Les crapauds deviennent hermaphrodites,
- Les ibis deviennent homosexuels,
- Les garçons ont les testicules qui ne descendent plus
- Les hommes ont perdu la moitier de leurs spermatozoïdes en une génération et leurs taux de testostérone baissent significativement,
- Les pubertés des petites filles sont de plus en plus précoces,
- Les filles ont des règles de plus en plus douloureuses,
- Les cancers de la prostate et du sein explosent littéralement,
- L’obésité à exploser sur une génération,
- Le nombre de diabétiques a triplé en vingt ans,
- Etc … etc…etc…
On ne peut que s’interroger sur le rôle de ces trop nombreux produits chimiques dont les néonocotinoïdes ne sont qu’un exemple parmi d’autres, et de constater leurs rôles néfastes en tant que perturbateurs endocriniens dans l’homéostasie du métabolisme humain comme animal et pourquoi pas végétal.
Nos vies n’existent que par la qualité de ces jeux neuro-hormonaux dont l’équilibre est le garant. Toutes les perturbations sont à prendre hautement en considération bien avant des considérations économiques et même sociales. Le monde politique croit s’exonérer de ces dossiers qui commencent à émerger ici ou là mais pour quelles conséquences si ce n’est un désordre général de la société toute entière.
La survie de l’homo sapiens sur cette terre ne semble pas faire l’économie de ces questions à court terme, bien au contraire. Les hormones sont de merveilleuses mssagères pour ordonner notre bienêtre et notre santé physique et mentale, mais si leur travail ne cesse d’être perturbé par des éléments chimiques pervers inadéquats, quant sera-t-il ? C’est peut-être maintenant qu’il est important d’oser se poser la question du rôle d’une participation active (paresse sociale !) comme une faute de citoyenneté comme pour celles et ceux qui savent et se taire et laisse faire pour quelques profits personnels.
C'est pour cela qu'il faut demander la fin de la production totale et immédiate des pesticides et autres produits chimiques de synthèse pas seulement pour les abeilles mais bien pour la sauvegarde de notre esprit humanisme et de l’humanité.
On peut le faire.
On sait tout faire en Bio depuis 12 000 ans.
On est en surproduction mondiale massive de nourriture.
On est à des années lumières de mourir de faim.
Il est temps de choisir le bon combat ! Pour vous en convaincre consultez ce lien pour découvrir une drôle de recette :
https://aspu.over-blog.com/2014/04/recette-tarte-aux-cerises.html
Soyons ouvert à ces questions et soutenons la science qui en parle le plus qu’est la Psycho-Neuro-Endocrino-Immunologie (PNEI) pour le bienêtre de tous pour aujourd’hui et pour les générations à venir.
Sources :
1) Environ Health Perspect, février 2017
(2) Environ Sci Pollut Res, 9 novembre 2017
(3) J Agric Food Chem., 16 juin 2014
(4) J Occup Health, 5 novembre 2014