FIN du MONDE 2013?

Publié le par aspu

Et si les Mayas s’étaient trompés d’un an ?....

En décembre 2012, nous ne parlions que de ça : la fin du monde !.. Rappelez-vous, entre films catastrophes, prophéties vérifiées et émissions de télévision en boucle, le panorama était dressé. La fin du monde est en route. Mais les fêtes de fin d’années 2012 se sont bien passées et tous (ou presque…) ont bien profité des joies de notre monde consumériste. La banque a encore capitalisé sur les activités économiques. Mais voilà, ne peut-on pas entrevoir une petite erreur d’impression, un écart de précision d’une année par rapport à ce que nous avons cru lire dans le calendrier Maya ? A tant de distance pourquoi pas ?

La fin du monde pourrait-elle donc être pour cette année 2013 ?

Quelle question ! j’entends déjà ici et là des claviers crépiter, des langues s’agiter, des cerveaux calculer et même des yeux monter au ciel en disant encore une farce de plus basée sur je ne sais quelle idée venue de nulle part !...Pourtant on nous parle bien de fin du monde à FUKUSHIMA. Il y a bien eu Hiroshima, mon amour y aura-t-il Fukushima, mon destin ?

Que lit-on ici et là sur cette question ? Que se passe-t-il au Japon ? Que nous cache-t-on sur cette catastrophe nucléaire si lointaine? Comment ce qui si passe là-bas peut nous toucher ici dans nos habitudes de consommateurs/pollueurs ? La réponse est cinglante et directe comme un uppercut. C’est même une dimension mathématique. Jugez plutôt.

11 000 barres de combustibles sont entassées dans l’unité 4 de la feue centrale nucléaire de Fukushima. C’est environ 85 fois plus de césium mortel que ce qui s’est relâché sur le site de Tchernobyl. Ces barres représentent une énorme menace sur les populations japonaises mais pas seulement. En cas de problème, ces 11 000 barres représentent à brève échéance une catastrophe de dimension planétaire. Les Mayas se seraient trompés d’un an ? En tout cas, d’après les communications alarmantes de l’entreprise Tepco (Tokyo Electic Power), il fait de plus en plus chaud sur le site de Fukushima (au sens figuré ou non). L’urgence est là, il faut évacuer au plus vite ces barres, "il y va de l’avenir de l’humanité, ni plus ni moins" (propos de l’ex-ambassadeur Mitsuhei Murata). Il y a donc urgence. La planète est en danger mais les citoyens dorment encore tranquilles, en toute insouciance ils préparent les fêtes….

Il est vrai que l’évacuation de ces barres est en cours, puisque des travaux vont bon train : montage de grues énormes, de structures impressionnantes bientôt prêtes à recevoir un non-moins énorme pont roulant. Tout semble être en bonne voie, à entendre les échos de ce chantier gigantesque. Mais c’est aussi sans compter les aléas technologiques et surtout climatiques. Fukushima n’est pas à l’abri d’un typhon, d’un tremblement de terre imprévisible, d’un énième glissement de terrain d’ici que l’évacuation de ces barres soit terminée. La planète est d’ici la fin de cette année à la merci de cette opération périlleuse. Vider la piscine de refroidissement du bâtiment N°4, c’est l’opération qui pourrait faire basculer notre société dans le chaos. Quand pensent les Mayas depuis la profondeur de leur trou noir (ou blanc) ?

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