Masque et tempête (2)

Le simple comportement rationnel face à ce virus devient l’exception. L’absence du minimum de bon sens est devenu comme une pandémie à lui seul.

Revenons sur son histoire seulement pour laisser  apparaitre ce qui est à mon sens, la pire des tragédies médiatico-politique des temps modernes. Tout est dit ! C’est à se demander  qui gouverne notre vaisseau par ailleurs si splendide qu’est notre Planète…

Convenons ici à cette instant que le tapage médiatique fabrique un galimatias invraisemblable dont l’histoire prochaine pourrait bien nous faire comprendre qu’aucune de nos Institutions ne sortira indemne. Bref il y a comme une urgence à vouloir remettre les choses à l’endroit pour qui sait regarder, lire, analyser les événements qui nous occupent actuellement.

Venons-en au fait ! D’abord l’intervention de notre Président utilisant huit fois le terme « guerre » ne peut pas être sans conséquence. La longue période de confinement a amplifiée ces conséquences ajouté au décompte journalier des pseudo-morts de la COVID. Ensuite toutes les communications aléatoire au sujet du masque, des gestes barrières et autres discours entachés de vérités douteuses n’ont fait que de mettre en place une situation anxiogène individuelle et collective.

A titre individuel, chacun s’est senti en danger face à un virus sans véritable dimension . Collectivement, grâce au brouhaha de nos communicants, une sorte de mélancolie est venue s’installer. Plus de fête, plus de contacts inter-générations, plus de câlins, plus de relations socialisantes sinon dans une ambiance délétère. L’esprit de la guerre était bien là devant nous tous. Le terrorisme intellectuel doublé d’une grosse dose de peur sanitaire a été le creuset de la maladie imaginaire. La pandémie de la COVID-19 s’est construite au fils des jours sur des bribes de vérités engluées dans un fatras de mensonges.

L’idée d’attraper le coronavirus, l’emporte sur les faibles chances de l’attraper en réalité, la peur va ainsi se construire dans un esprit affaiblit par une communication acerbe à la puissance journalière. La représentativité que chacun se fera de l’information reçue, induit des erreurs de jugements individuel. C’est par ce biais de probabilité et de représentativité que le peureux laissera son propre cortex évoluer de manière exponentiel dans les profondeurs. Il y a aussi ceux qui auront la sensation d’être dépossédé de leur autonomie discréditant leurs décisions. L’adoption de comportement contraire  à leur propre personnalité les poussera vers des jugements dangereux ou irrationnels dans le but de se rassurer dans son action libertaire. Ainsi chacun au grès de ses opinions du moment s’activera dans un désordre superficiel. A partir d’un moment plus ou moins long suivant les individus s’installe une fatigue comportementale assez incontrôlable. C’est le poids de la maturité qui va alors rentrer en jeux.

Malgré de très nombreuses recherches en psychologie humaine la pandémie a mis en évidence l’impossibilité de s’adresser à des analyses autres qu’abstraites et non-effectives. L’improvisation voire un certain opportunisme ont jeté un discrédit sur toute l’information et l’explosion du complotisme en suivit. Les psychologues ne savent pas gérer des crises dans l’urgence et les conséquences catastrophiques qu’engendre une telle crise. Le constat est sans appel.     

Pourtant notre monde a besoin d’âmes constructives. Il a besoin de cœurs brûlants qui sachent regarder les choses en faces, qui sachent faire à la modération sa juste place. Cela implique un certain recul sur les mots, sur les images, sur les analyses et surtout sur les personnages. Tout en équilibre, il y a besoin de poser un biais cognitif avec un éclairage ponctuel et superficiel de la situation. Les opinions se poserons calmement sans l’expertise comme dans un esprit grégaire. C’est justement ce que ne savent pas faire les « sachants ». Ils leur manquent une certaine maturité, surement la maturité du paysan ou celle de l'épicier.

Disons-le clairement; tout a été fait pour provoquer des mouvements de révolte contre les règles sanitaires. Pour preuve, le port du masque est prétexte à des violences en France. Nous devons même déplorer la mort d’un chauffeur de bus à ce jour. Le simple comportement rationnel face à ce virus devient l’exception que ce soit dans l’Establishment ou chez les « Sans-dents ». Rien ne va plus faite vos jeux ! Pandémie, masque, vaccin, geste barrière, entreprise, milieux scolaire, économie tout y passe. Plus rien de cohérent. Le monde a perdu les pédales.

Tout ce mélange aussi sur le fantasme du risque zéro, le principe de précaution et les comptages mortifères. Un constat digne d’une véritable catastrophe que cette pseudo-pandémie a mise sur orbite. Car le problème est bien là, la COVID-19 n’a rien d’une pandémie sanitaire, mais elle est le prétexte à lire les dysfonctionnements de nos élites. Comme on dit : ils se sont monté le moût tout seul ! Les stratèges bardés de diplômes ont manqué de maturité intellectuelle, celle d’un petit épicier ! Ils se Sont foutu le doigt dans l’oeil ! ... 

Après ce constat plus que tragique, faudra-t-il encore faire confiance à ce genre de personnage pour gérer la crise économique et sociale qui pointe son nez ? Effondrement du PIB, hausse massive du chômage, destruction du tissus social déjà mal en point, cohésion nationale, faillite d’entreprise à taille humaine, bref notre économie est à genoux pour longtemps. Nos ministres ont rendu hypocondriaque tout un peuple. Cette effroyable catastrophe nous mène directement sur le front de la guerre civile. Macron avait raison dans un certain sens, sauf que c’est lui qui a sonné la charge. Un « va-t-en-guerre » voila qui est notre jeune Président immature et sans conscience collective. Notre démocratie a permis cette chose là. Est-ce grâce à nos universités ? Schaupenhauer en parlait déjà au 17ème siècle.

Tout ceci nous mènera-t-il au « monde d’après » entre incohérence politique et hystérie médiatique, nous avons du pain sur la planche pour le réaliser en fraternité

Lecteurs sachant lire, je vous salue