Stanislas Bignand

Publié le par Aspu

eau mémoire

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Stanislas Bignand, une drôle d'histoire...

 

 

Dans l'histoire de la dynamisation de l'eau que nous buvons ou que nous utilisons pour l'arrosage de nos plantations, un personnage est trop souvent oublié. Il s'agit de Stanislas Baignant. Né en Cote d'Or où il  a vécu dans le début du siècle dernier, il a été la victime d'une drôle d'histoire.

 

Il est souvent cité comme le précurseur de la dynamisation de l'eau grâce à une boite magique dont il fût l'inventeur. On ne sait pas si cette boite est véritablement de son invention. Mais il défrayât la chronique dijonnaise lors de sa condamnation. Il bénéficia, malgré lui, d'un éclairage particulier par la presse du moment.

 

Revenons sur les faits. La fameuse boite magique, composée d'un condensateur, permettait à Stanislas Bignand de faire pousser des carottes géantes, d'allumer des lampes au néon qui ne voulaient plus s'éteindre, de guérir des maladies graves et réputés inguérissables comme le cancer ou la tuberculose.

 

M. Bignand faisant commerce de son invention, il fût vite poursuivi par les carabins orthodoxes de la région dijonnaise. Stanislas Bignand fût traité de radiesthésiste charlatan et dû s'acquitter des 10 000 francs d'amande  et de 500 francs de l'époque pour dommages et intérêts au bénéfice du Syndicats des médecins. Les conformistes ont pu profiter en poursuivant leur petite carrière ronronnante.

 

Pourtant cette machine captant l'énergie cosmique dans l'atmosphère qu'elle transmettait à un condensateur à la cire d'abeille était capable d'opérer une modification de la structure de l'eau que le malade buvait alors, ou avec laquelle on pouvait arroser le jardin. On constatait de nombreuses guérisons au point de troubler l'ordre public. Les faits sont là, il y a des milliers de guérisons et même des pharmaciens et des médecins viennent consulter ce mécréant "charlatan guérisseur" !

 

Sans être partisan aveugle de Stanislas Bigand, j'ose me pose une question fondamentale : est-il possible d'être "découvreur", "inventeur" ou "lanceur d'alerte" sans être un moment ou un autre poursuivi par une secte académique ou une autre ? Nous le savons bien, le "mouton-noir" est tout de suite critiqué, condamné puis évincer du paysage cathodique moderne. Les académies d'entre-soi ne sont que des structures qui ne relèvent en rien d'avec un esprit de la science comme elle devrait l'être. Car l'idée même de la science est de ne pas omettre de poser question et qu'il n'y a pas de bonne ou mauvaise question. Alors refuser pour quelque raison que ce soit tel ou tel avis, telle ou telle idée, tel ou tel mécanisme n'est dans les faits, que la vision sectaire d'un citoyen inféodé au culte de sa chapelle.

 

Tel est le paysage que nous offre des dizaines d'années d'une culture fabriquée par des esprits en retrait des progrès possibles. Juste par conformisme et intérêts partisans.

 

Stanislas Bignand en est bien l'exemple. Par sa condamnation au tribunal de Dijon en 1947, il nous offre à cette réflexion : peut-on être aidé dans une démarche de progrès par les Institutions ? Force est de constater que non. Et les lanceurs d'alertes modernes soufrent de cette vérité. Pour M. Bignand, on observe bien ce phénomène. L'opposition du monde de l'académie du moment est une véritable absurdité. En effet, la trouvaille de ce "curé défroqué" dijonnais est aujourd'hui valorisée par les recherches scientifiques actuelles sur le monde hydrique en particulier. N'oublions pas que nous sommes que de l'eau!

 

Pire encore, ce principe de dynamisation de l'eau avec un condensateur fabriqué à partir de cire d'abeille, est commercialisé actuellement sous le nom de l'Eau électro-vibrée de Marcel Violet ! Incroyable mais vrai ! Un système, dont l'inventeur a été lourdement condamné refait surface sous un autre nom. De quoi s'interroger sur celles et ceux que la société honorait alors et honore encore. Les intérêts des uns ne correspondent pas à ceux des autres, et malheureusement le plus fort gagne ! Et c'est celui qui est du côté de l'Institution bien sûr. Drôle d'histoire que nous offre ce Stanislas Baignant, lui qui ne correspondait pas à l'image du moment fût condamné alors même que son invention fut valorisée par un seigneur des aires puisque Marcel Violet était un as de l'aviation pendant la guerre mondiale 1940...

 

Inquiétant donc de constater que la partialité de nos Institutions est inexorable à toutes les époques. James Lind connu le même sort avec le scorbut en 1750. Quant est-il aujourd'hui ? Ne rêvons pas, les gens de pouvoir raisonnent toujours de la même manière dès l'instant que leurs intérêts sont ne dangers.

 

Bignand condamné, Violet honoré, combien sont-ils ces inventeurs de l'ombre lapidés sous les coups d'une justice aux ordres du pouvoir. Combien sont-ils à être ignorés par les instances de la pseudo-recherche académique qui dans les faits ne cherche d'abord qu'à défendre sa chapelle. Il va de soi que cette situation sans irrévocable tant que les mécanismes d'un pouvoir infécond seront en place.

 

Mais n'oublions pas non plus que si ces mécanismes délétères existent c'est aussi grâce à l'inaction de la société en générale. Car Bignand fût condamné surement faute de pression partisane des très nombreuses personnes soignées par cette boite miraculeuse ? Et combien n'ont pas pu en profiter grâce aux agissements de quelques uns prêt à tout pour protéger leurs privilèges.

 

L'homo sapiens est ainsi fait, il ne sait que défendre ses propres intérêts, quitte à nuire à la majorité. Les faits sont là, la science avec de nouveaux outils peut reconnaitre à mis-mots  tout les phénomènes qui se passent dans les milieux hydriques. Même si ce n'est pas vu par le Grand Public, la dynamisation de l'eau est de plus en plus reconnue par le monde scientifique. Bignand avait juste quelque 60 ans d'avance mais surtout il n'était qu'un petit curé de campagne qui avait laissé tomber son déguisement pour s'offrir les joies de l'amour.

 

L'habit ne fait pas le moine mais force est de constater qu'il y participe largement. Stanislas Bignand en a fait les frais, paix à son âme.  Il mourut ignoré et pauvre. La pieuvre académique a fait son travail. Dormez en paix pauvre citoyen...  

 

Lecteur sachant lire, je vous salue

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A
Merci pour cet article. <br /> Ça me fait penser a Ignace Semmelweis, obstétricien hongrois, qui le premier a démontré l'intérêt du lavage de main avant les accouchements pour éviter les fièvres puerpérale et réduire la mortalité maternelle. <br /> Vous savez comment il terminé ? <br /> Battu à mort dans un hôpital psychiatrique !
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A
Je vous remercie Aurelie pour cette info; il y a de nombreux cas de ce genre malheureusement . Ne les oublions pas .