Monde d'Après...

Publié le par Aspu

Monde d'Après...

De quoi retourne cette drôle d’affaire du Co.vid ? On se rend compte à quel point notre éducation peut nous faire accepter l’inacceptable. On finit par se cacher derrière son petit-doigt. Être victime permet d’accepter une posture pleine d’interdit dont le plus important serait de ne plus vivre Sa vie.

 

La situation psycho-émotionnelle de notre France et donc notre propre situation sociale, nous emmène dans nos propres noirceurs. Entre nos petites histoires personnelles, les injonctions venant de nos institutions et la peur d’une mort certaine, nous voici rendu responsable jusqu’à être coupable de la situation actuelle. La pandémie nous est tombée dessus parce que nous sommes désobéissants !… Incroyable comme au temps des grandes pestes moyen-âgeuse, nous sommes punis par les Dieux tout puissant. Nous sommes collectivement pris au piège d’un  « c’est normal et tais-toi ! »

 

Dans ces conditions et ce conditionnement pseudo-républicain, nous sommes  pris au piège sanitaire d’un écœurement individuel et d’une souffrance collective. Masqué, désinfecté, confiné, séquestré, caché nous voici au porte d’un « Monde-d’après ».  Beaucoup ont rêvé au printemps 2020 de vivre dans un « autrement » plus machin, plus truc, avec des bidules, sans choses, etc… Bref le rêve d’un collectivement meilleur a frappé au porte de cerveaux bien pensant. Mais c’était sans compter sur un certain matraquage médiatique savamment orchestré ! Dieu frappe à 20 h

 

Le résultat qui semble s’imposer pour cette automne, est bien évidement en complète opposition à ce Monde-après que certains envisageait. Le « syndrome de la Niche » a frappé et frappé fort !! Notre vertu sociale nous enjoint de rester chez nous. La peur s’installe, le doute nous mine, la psyché s’étiole sous le Joux d’injonctions paradoxales. Le citoyen devient mou, soumis jusqu’à en être triste dans sa propre chair. Il ne reconnait plus Sa chaire !…

 

Vivre devient une « chose » frustrante bien loin de la jouissance dont chacune et chacun réclamerait pour assouvir ses besoins dans la vie d’avant. L’interdit s’installe par l’acceptation à l’ordre, aux Ordres. Ici le courage manque. Le combat n’est qu’une illusion. Il n’existe qu’à coup de like, à coup de post, à coup de zapping. Est-ce cela la révolte ? Il est ou le son du canon ? C'est une sorte de course sans fin, qui amène l'individu à sa perte individuelle et à une sorte de "burn out » social. Plus d’illusion, plus de référence, même pas d’envie, juste un regard sans profondeur. C’est une sorte de mort sociale qui nous envahit sournoisement.

 

Voilà la véritable vérité de la pandémie. Après un effet « cool » des tous premiers mois, il existe maintenant un affaiblissement des consciences, un affaissement des motivations, un effarement intellectuel, c’est la deuxième vague : le syndrome de la Niche. On s’enferme dans nos têtes…

 

Nous sommes attachés à notre « Niche » comme un chien. Nous sommes dans un enferment culpabilisant, nous sommes dans une illusion bienséante, nous touchons notre insolvabilité au collectivisme. Le courage s’éparpille dans des combats de survie dans la niche. La dimension de l’autre, des autres ne nous touche plus. Les chaines d’info ont saccagé un espoir de « Monde-d’après »   pendant le confinement. Riche des couleurs de la fantaisie des utopies ce monde devait émerger à travers des initiatives nouvelles. Mais force est de constater que la peur, le doute, la désinformation journalière et le retour à un Soi-même envahissant à rejoint les TPG (tout pour ma gueule) formatés dans les belles universités modernes.  Aujourd’hui c’est la soupe à la grimace…

 

L’écosystème fabriqué depuis une 50ène d’années par des « néo-cortex » n’a fait que de produire des « courageux de plateaux télévisuels ». Le courageux ne doit pas sauter la barrière du consensus académique. Il risquerait d’écorner sa réputation et son image qu'il a généré dans notre société néo-spirituo-politico-libérale. Le pseudo-courageux ne prend pas le temps de sortir des bonnes voix pour accéder aux plaisirs de la vie. La lutte ne doit pas être le creuset de l’émancipation intellectuelle. Celle qui force le regard de l’autre. Il y aurait comme un soufflet de honte si c’était le cas. Le manuel est stricte, le process est fixe, la procédure doit être, un point c’est tout

 

Dans ce contexte "pandémico-politique", inutile de chercher une autre voix, encore pire une autre voie. L’autoroute nous guide, elle nous phagocyte à mesure, au fur et à mesure que la ligne blanche s’enfonce dans la nuit. La deuxième vague rétrécit la voilure déjà mince du courage, de la réflexion, de la révolte, comme de l’optimisme. Maintenant nous assistons à une naissance celle du pessimisme. L’hivers tresse sa toile de grandes nuits à venir. La Niche nous protège-t-elle vraiment ?     

 

Préparons-nous à cette la nuit d’Halloween, cette nuit de pleine lune bleu du 31 octobre  de cette drôle d’année à 13 lunes. Sortons nous de cette torpeur au allure angélique. Lâchons nos chaines pour quitter la « Niche de la rassurance » face à la peur de la mort. Profitons de cette puissante lumière à travers la nuit pour assouvir notre besoin de plaisirs si bon à nos sens. La jouissance de cette récolte à venir, à  travers des ZOA ( zone d’occupation autonome ) où notre émotion anatomique sera la norme démasquée, mortellement jouissif.

 

Ayons du courage et de l’abnégation a être cette Femme, à être cet Homme, a s’exprimer sur le « cul » du Président de la peur. La lutte est essentielle à l’expression humaine. Le corps, le mental, les émotions fusionneront dans des ZOA dans une conscience ajustée au Pangolin, la speudo-source! Laissons Halloween éclairer notre champs de compréhension du monde qui nous entoure. Sortons de notre sclérose !!! N’écoutons plus Dieu à la grand-messe du 20 h. Osons couper notre laisse pour quitter la Niche. Organisons, fusionnons, encourageons, agissons, développons, sortons, quittons ce masque et rejoignons la liberté, la fraternité, l’égalité ! Bref vivons au-delà de nos peurs et cassons le moule qu’on nous propose avant d’y enfermer nos rêves.

 

Le Monde-d-Après ne faut-il pas ces courageux efforts …

 

Lecteur sachant lire je vous salue !...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article