1 exemple à suivre !!

fumer tue !!!

Aujourd’hui, nous acceptons toutes sortes de « marchandisation de l’humanité » comme si cela était inéluctable. Certains s’en offusquent mais beaucoup s’y accommodent sans l’ombre d’un doute. Pour eux, c’est une liberté individuelle qui permet de prendre du plaisir à tout instant et n’importe où. Nous sommes donc phagocytés par ce phénomène incroyablement puissant nous « obligeant » à nous plier à nos propres travers. Ceux-ci sont principalement l’égocentrisme, la paresse sociale, la fainéantise, le pouvoir sur le végétal et l’animal ou encore le manque de maturité intellectuelle.

Il existe un mécanisme qui annihile toute envie d’empathie autre que quelques gouttes pour s’inscrire dans une pseudo-société nous garantissant un ‘vivre-ensemble’ serein et rempli d’un  humanisme salvateur. Nous sommes donc enfermé dans une sorte de pyramide qui se traduit chaque jour que Dieu fait, en sorte d’emprisonnement involontaire ou avec une soumission volontaire. C’est là la trace d’une facilitation socialisante. Mais c’est aussi la trace d’un fonctionnement qu’implique la construction de l’homo sapiens dans sa forme génétique.

La science moderne nous a fait découvrir la puissance de cette génétique, discutée depuis Darwin, qui nous gouverne. Dans les années 1950 l’acceptation par la communauté scientifique, que l’ADN pouvait être le support à l’information génétique l’hérédité ouvre une nouvelle voie de compréhension du monde biologique. Mais il nous faudra attendre encore de nombreuses années pour accepter que l’aspect comportemental de chaque individu découle principalement de la dimension physiologique de celui-ci.

Ainsi on peut entrevoir une page importante du fonctionnement de l’homo sapiens c’est à dire sa puissance génétique transmise par l’hélice de l’ADN. Nous observons là une nouvelle dimension de notre fonctionnement, qu’il soit individuel ou collectif. Reste alors la question de la « manipulation » de ces phénomènes qu’elle soit au nivaux du gène de l’information reliant le gêne et l’ADN ou l’ADN lui-même….

Vaste sujet sur lequel se battent de nombreuses disciplines scientifiques comme le font les 3 formes de spiritualités actuelles. Tout le monde cherche à défendre sa propre chapelle ! C’est peut-être là que nous pouvons observer la puissance de notre génétique puisque la prise de position de chacun des acteurs même insidieusement a des écarts de points de vues assez fort pour créer le conflit entre chaque disciplines d’abord et chaque personnage ensuite.

C’est surement grâce à ce biais génétique que nous observons à travers cette période pandémique, une force opposition entre les « pro » ou les « contre » de tout et n’importe quoi. Toutes les sphères de la société moderne sont touchées. La santé bien sûr, la politique, la justice, l’économie, l’environnement, etc., nous offrent des soirées de discutions âpres et improductives à souhait. Mais force est de constater que la société s’enfonce dan des méandres sulfureux au regard des années à venir.

Bref pouvons nous nous extraire de ce galimatias qui nous occupe à journée faites. .. A bien y réfléchir, nous avons une piste fort intéressante à suivre. Elle nous vient de l’Islande. Ce petit pays semble bien nous ouvrir les portes à de nouvelles voies quant à la gestion du dysfonctionnement fondamental de l’homo sapiens.

Dans les années 90, ce pays était confronté à un nombre d’adolescents buveurs d’alcool autour de 50% et 23% de fumeurs (étude portant sur les jeunes âgés de 13 à 19 ans). On considérait alors que ce pays est le plus mauvais élève de l’Europe. Pourtant quelques décennies plus tard les chiffres annoncés sont bien plus que satisfaisants. On note une très bonne évolution des résultats puis-que l’alcoolisme s’est estompé à 5% et les fumeurs à 3%. De quoi s’interroger sur les techniques utilisées pour obtenir ces résultats alors que la majorité des pays européens semblent plutôt en proie à des fortes augmentations.

Comment s’est faite cette (r)évolution ? Les scientifiques islandais ont tenté de découvrir les processus biochimiques à l'origine de la dépendance.

Le professeur américain de psychologie, Harvey Milkman, chargé de cours à l'université de Reykjavik, est arrivé à la conclusion que le choix du type d'alcool ou de drogue dépend de la manière dont le corps humain est habitué à faire face au stress d’un composant du produit consommé.

Il s'est avéré qu'il existe de nombreux perturbateurs endocriniens (P.E.) différents qui provoquent des dysfonctionnements biochimiques dans le cerveau, dont le corps devient alors dépendant. Les scientifiques ont alors cherché des actions stimulant les mêmes processus dans le cerveau. Nous sommes peut-être dépendant du tabac, de l'alcool, du Coca-Cola, des boissons énergisantes, de certaines drogues et même de certains aliments. C’est pourquoi les chercheurs ont décidé de proposer aux adolescents quelque chose de mieux !…

Les recherches ont démontré que la danse, la musique, le dessin ou le sport provoquaient eux aussi des processus biochimiques dans le cerveau. Ces « outils » rendaient alors tout possible, et ils étaient aussi une solution inoffensive au stress. En termes d'effet émotionnel, ces « outils » ont le même effet sur les adolescents que les stimulants tels que l’alcool, le tabac et l’alimentation moderne.

À partir de là, ont été mis en place des programmes de masterclasses gratuites dans n'importe quel sport ou art qui convenaient aux participants. Des heures supplémentaires, trois fois par semaine, ont été spécialement financées par l’État.

Il était demandé à chaque adolescent de participer au programme pendant trois mois… mais finalement, beaucoup d’entre eux ont poursuivi ces programmes pendant plus de cinq ans.

Pour résoudre les problèmes de dépendance à la nicotine et à l'alcool chez les adolescents, les autorités ont également dû modifier la loi. Ainsi, l’Islande a interdit la publicité pour les cigarettes et les boissons alcoolisées et a créé des organisations spéciales pour les parents qui, en collaboration avec l'école, aident les élèves à résoudre leurs problèmes psychologiques.

Grâce à cela, l'Islande, depuis 20 ans, a réussi à réduire le nombre d’adolescents qui boivent régulièrement de 48 % à 5 %, et ceux qui fument de 23 % à 3 %.

On comprend par ces résultats que la Psycho-Neuro-Endocrino-Immunologie a bien sa place dans le concert des méthodes alternatives. Il induise un concept plus global dans l’étude de  l’environnement de chaque individu. Nous devons donc envisager d’autres enseignements dans le domaine de la santé public comme dans la vie sociale. Notre socialisation doit être plus sérieuse pour sauvegarder notre équilibre immunitaire. Celui-ci tant directement lié à la fonction hormonale qui découle, elle-même, du sytème neurologique.

On voit bien que la vision parcellaire qu’on nous propose actuellement de la santé, du comportement, de l’immunité est lié à une dimension environnemental bien plus large que le souhaite certains acteurs dirigeant notre société.

Les scientifiques nous proposent chaque jour de nouvelles recherches qui valorisent le travail islandais, mais quelle conséquence dans notre vie d’urbains ?

Les multinationales n'ont aucun intérêt à ce que les adolescents prennent conscience d'eux-mêmes et évitent le chemin de la dépendance à l'alcool, aux cigarettes et aux stimulants divers et varies qu’ont définit comme perturbateurs endocriniens, et ce jusqu’à leur mort. La manne économique est si importante !!!

Notre système politico-économique a besoin d’usagers. Il ne veux que des clients soumis et muets. Une seule solution adopter la P.N.E.I. dans ses fondements pour rendre docile nos cerveaux écervelé.

Lecteur sachant lire, je vous salue