Le stress et ses répercussions sur la santé

Publié le par aspu

 

Le stress et ses répercussions sur la santé physique et mentale sont une préoccupation majeure dans l’actualité de santé. Voici un article qui j’espère attirera votre attention.

En premier lieu, comment reconnaître ce qu’est le stress?

La chercheuse canadienne, spécialiste du stress, Sonia LUPIEN a récemment publié un livre intitulé « Par amour du stress ».? D’après elle, il faut au moins qu’une des 4 caractéristiques suivantes :

Contrôle : Vous avez l’impression de ne pas avoir le contrôle sur une situation.

Imprévisibilité : la situation est imprévue.

Nouveauté : Vous êtes devant une situation nouvelle.

Égo : la situation représente une menace pour votre égo.

soit reconnue comme source potentielle du stress.  Le contraire du stress,  n’est pas la relaxation, prévient Sonia Lupien. C’est plutôt la « résilience » qui est la capacité à avoir un « plan B », lorsqu’un événement stressant se produit, afin de « calmer le cerveau ». Ceci a pour but de diminuer la production d’hormones de stress.

Etymologiquement, « stress » est un mot anglais qui signifie « mise sous tension». Tout ce qui vit respire et se trouve naturellement ‘’sous tension ’’; c’est une réaction naturelle de l’organisme pour répondre de façon générale à tout événement, situation, agréable ou désagréable, auxquels il se trouve confronté, ainsi qu’à toute demande positive ou négative.

Ce qui est perçu comme stressant pourrait être l'oppression. Quand il y a une oppression, qu'elle soit économique, sociale, politique ou personnelle (harcellement, etc), alors même boire un verre de lait ou parler à son voisin peut devenir stressant. Une situation stressante peut être vécue comme  excitante, stimulante, amusante, un défi, etc… ou dégradante, énervante, cassante, etc… suivant l’individu ou suivant l’environnement. Un évènement n’est pas fondamentalement stressant. Il est sujet au vécu de celui qui le vit.

  Le stress agit sur la santé mentale au travail :

D’après Gilles DUPUIS, directeur scientifique du Centre de liaison sur l’intervention psychosociale (au Canada)la plupart, des problèmes sont liés à la charge de travail, aux interactions entre les collègues et la direction, à la conciliation travail-vie personnelle et à la clarté des tâches. L’autonomie, le soutien, la reconnaissance, la collaboration ainsi que l’évaluation de la charge et du rythme de travail sont des pratiques de gestion qui favorisent une meilleure qualité de vie au travail et améliorent les rouages de l’entreprise développant sa rentabilité. Les coûts qui peuvent provenir du stress au travail sont, d’après de nombreuses études, exorbitant. Ils s’etallent de l’absentéisme médicalisé (dépression, mal de dos, burnout,…), relations humaines dégradées, rapports hiérarchiques chaotiques, en passant par un turnover de salariés supérieur à la moyenne. Les sur-coûts directs ou indirects sont souvent cachés sous des problèmes de gestions ordinaires, et ont pour effet de laisser le stress s’installer sournoisement de manière chronique.  

 Certains effets de stress peuvent être dépistés par une simple prise de sang, comme c’est le cas par le burnout. Les marqueurs biologiques du stress sont assez bien définis. On trouve le cholestérol, l’insuline, le cortisol parmi une quinzaine d’hormones. Ces différents marqueurs peuvent provoquer une inflammation du muscle cardiaque et sont souvent associée à l’hypertension ou au diabète. On savait déjà qu’il existait un lien entre le stress, la dépression et l’anxiété, mais pour la première fois, des chercheurs canadiens ont identifié le mécanisme biologique de connexion dans le cerveau. Ils ont découvert comment deux récepteurs relatifs à la sérotonine pouvaient faire en sorte que le stress et l’anxiété engendrent la dépression. Cette découverte pourrait mener à de meilleurs traitements pharmacologiques, mais aussi permettre de regarder le monde entrepreneurial sous un autre angle.

Pourquoi privilégier le chiffre d’affaire à tout craint et oublier les coûts engendrés par cette quête jamais assouvie ?

Les responsables de personnels seront-t-ils formés à tous ces nouveaux aspects incluant empathie, partage, compassion. Saurons-nous parler d’amour dans le monde du travail et délaisser le « tout finance » ? Maintenant que nous sommes presque tous capable de dénicher les coûts structurels dus au stress, nous devons en tirer des conséquences. Il est peut-être temps de parler de prévention, d’accompagnement, de soutien mais d’abord de reconnaissance  de cette maladie sournoise. Dans quelle atmosphère l’avenir du travail est amené à évoluer ?

 SOS stress!

La vie est un éternel mouvement et « la mise sous-tension » qu’elle génère, nous permet de nous adapter aux situations, d’avancer, de nous surpasser. C’est l’ENERGIE VITALE dont nous disposons qui nous permettra de faire face aux différents aléas ou «agents stressants », auxquels nous sommes inévitablement confrontés et qui demandent un temps de réponse plus ou moins long selon notre aptitude à réagir, notre expérience et notre capacité à « encaisser » ou « tenir le coup ». Ce n’est pas l’addition de situations stressantes qui nous stresse, c’est notre capacité de réaction face à ce stress.

Avoir une  vitalité insuffisante, être constamment fatigué, ou angoissé par peur de ne pas avoir la force pour accomplir un travail ou vivre une situation spéciale est le vrai problème.

Le moine bouddhiste Matthieu RICARD, propose de méditer pour mieux gérer son stress. La méditation permet d’« apprendre à cultiver un espace intérieur » et de se construire un « système immunitaire mental », dit-il. Annihiler le "stress" est impossible mais « l’apprivoiser » quelques soient les circonstances, peut s’apprendre. Le chrétien est protégé par le « bouclier de la foi » , quant à la tradition de la médecine chinoise elle considère le foie en tant que réservoir d’énergie et « bouclier de nos émotions ». Chaque peuple reconnait être sujet au stress et chaque culture a développé des techniques propres. Une réponse semble pourtant fédérer, la respiration ! Je stresse !…. je respire! en premier lieu et l’alimentation en deuxième lieu.

Chez un individu soumis à un  stress chronique, qui l'épuise sur le plan nerveux, il convient avant tout, de l'aider à récupérer de l'énergie sur le plan physiologique avec une attention particulière pour la fonction hépatique. On doit donc supprimer les faux aliments et les mauvais mélanges qui épuisent l’organisme. Une bonne nutrition renforce nos défenses face au stress, tandis qu’une mauvaise alimentation, non seulement nous rend plus vulnérable, mais constitue en elle-même un facteur de stress au niveau de nos cellules qui ne reçoivent pas les nutriments essentiels. Cela relève du bon sens le plus élémentaire. Mais pour être sur que le métabolisme général fonctionne bien, il faudra inévitablement de l’oxygène. Les personnes en état de stress ont un souffle court, un diaphragme mal sollicité, elles fatiguent leur COEUR et sont exposées à un ACCIDENT VASCULAIRE. La respiration s’apparente à la nutrition, une bonne oxygénation du cerveau est indispensable pour faire face au stress. D’où la nécessité de l’exercice modéré et d’une gymnastique respiratoire régulière.

Si ces  fonctions ne sont pas réalisées correctement, l’organisme s’intoxine, s’acidifie et devient vulnérable ! Le stress comme on le comprend dans le langage commun n'est que la partie visible d'une séries de dysfonctionnements sournois. Ainsi le travail et la vie sociale sont reliés dans chaque individu par sa capacité à s'adapter.

 

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